Guest Author

Par Megan Kempton

Bbelle indifférence raconte l'histoire de trois générations de beautés et de trois générations de leurs admirateurs. Ce film en un acte illustre les relations brisées de la famille René/Dulac et le traumatisme intergénérationnel qui les afflige. Si cette tragédie ambitieuse est prometteuse et aborde des thèmes poignants, ses défauts la font ressembler à un travail en cours.

Indifférence Alice René (Dyllan Hutchinson), une ballerine de 16 ans, navigue entre la dynamique de sa famille et la quête de beauté de sa grand-mère Maxine DuLac (la dramaturge April E. Brassard). Alice interagit avec ses parents Wayne René (Bertem Demirtas) et Sophie DuLac-René (Shannon Rodgers, une performance remarquable) et leur mariage dysfonctionnel, ses problèmes de santé et sa relation avec son petit ami Adam Vincent (Kai Yoffe). Du côté des DuLac, la matriarche Maxine règne sur son foyer avec une main de fer inquiétante tout en adorant son fils souvent gluant « Max » (Peter Dasher) et en négligeant son mari, le vétéran de la marine « Duke » (Michael Burgos, une autre performance remarquable) atteint de SSPT, tout en vivant fermement dans son passé et en projetant ses doutes sur sa petite-fille.

Souvent, la pièce est poétique et cryptique, et lorsqu'elle se situe pleinement dans cet espace liminal, qui est visité environ trois fois pendant la durée de la pièce, la mise en scène de Nathan Tilley brille. Belle indifférencesouvent abstrait et poétique, permet de belles performances et des images scéniques époustouflantes lorsqu'il se libère de toute tentative de réalisme.

Cependant, lorsque la pièce tente de décrire des réunions de famille réalistes, elle tombe parfois à plat. Le langage souvent utilisé dans le scénario crée une dissonance lorsque certains personnages parlent de manière prosaïque et d'autres font des plaisanteries familières au cours d'une même conversation. Le choc entre ces deux styles rend souvent difficile de suivre l'histoire.

Belle indifférence montre un aperçu remarquable mais déroutant commentant les normes de beauté et les traumatismes intergénérationnels, et même s'il pourrait bénéficier de réécritures, c'est un film tout à fait captivant.

Durée : 60 minutes
Genre: Drame
Dates et horaires :

Lieu: Délirium, 1120 Connecticut Avenue NW, Suite 103
Des billets: 15 $
Plus d'infos et billets : Belle indifférence

Le programme complet du Capital Fringe Festival 2024 est en ligne ici.

Megan Kempton est actuellement étudiante en dernière année à l'American University, avec une double spécialisation en théâtre musical et en communication. Elle est passionnée par la critique artistique et souhaite mettre en lumière les créations artistiques du DMV.

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